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Organigramme FNAUT Lorraine :
Président : Claude Pierre dit Barrois pierreditbarrois@free.fr )
V/Président : Jean Paul Jacquot Jacquot.jeanpaul@free.fr
Secrétaire : François Collart Tel./Fax 03 83 32 27 65
Trésorier : MARIN-THIERY marinthiery@aol.com
Mot du Président :
14ème
Congrès de la FNAUT à St. Lô :
(24 octobre 2004)
Vives
critiques de la politique gouvernementale des transports. Lors de son 14ème
congrès, qui s’est tenu à Saint Lô les 23 et 24 octobre 2004, la FNAUT a
exprimé sa déception face à l’action du gouvernement Raffarin. A
l’exception remarquable de la sécurité routière, la situation du secteur
des transports évolue défavorablement.
La
poursuite des investissements de transports collectifs urbains et de
l’encouragement des modes non motorisés souffre du désengagement politique
et financier de l’Etat. Quant au système ferroviaire, il est dans une
situation alarmante : la dette de Réseau Ferré de France s’aggrave (la
dette de la SNCF transférée en 1997 à RFF atteindra près de 21 milliards
d’euros à la fin de l’année 2004) ; la moitié du réseau n’est pas maintenue
en état malgré l’augmentation des péages ferroviaires, ce qui provoque des
ralentissements. Le rythme des investissements prévus par les contrats de
plan Etat - régions est affecté par le désengagement de l’Etat, les
services voyageurs interrégionaux sont menacés et le plan fret de la SNCF
rejette du trafic sur les routes. Les trafics routier et aérien se
développent au mépris de l’environnement.
A
l’évidence, la gravité de la crise écologique et sociale liée aux
transports n’est prise
en compte que dans des discours creux
sur le développement durable.
La
FNAUT invite le gouvernement à prendre conscience de l’impasse où mène la
politique du tout- routier menée
activement dans notre pays depuis des décennies. L’évolution vers une « voiture
propre » ne suffira pas à assurer la sauvegarde de l’environnement local et
global et ne comblera pas le retard inquiétant du développement des modes
alternatifs : une profonde réorientation de la politique nationale des
transports est urgente.
Il s’agit en particulier de faire face
à l’augmentation inéluctable du prix du pétrole, qu’il est vain de chercher
à masquer par des mesures fiscales compensatoires. La FNAUT demande que le
surplus de recettes fiscales encaissé par l’Etat soit affecté au transport
collectif urbain et au transport ferroviaire afin d’offrir aux
consommateurs et aux entreprises une alternative crédible à l’usage de la
voiture et du camion.
Les
Prix Orange et Citron de la FNAUT
Le
prix Orange a été attribué ex-aequo au Conseil régional de la région
Provence-Alpes-
Côte d’Azur pour la réouverture de la
ligne Cannes-Grasse, et à Jean-Claude Boulard, président PS de la Métropole
du Mans, pour le lancement d’une première ligne de tramway.
- La réouverture de la ligne
Cannes-Grasse, fermée au trafic voyageurs en 1938 et située en pleine
zone urbaine, était réclamée depuis 30
ans par la FNAUT. Elle met en évidence l’intérêt d’une préservation
attentive des emprises ferroviaires urbaines ou régionales actuellement
inutilisées, leur réactivation pouvant se révéler indispensable à l’avenir
alors que leur transformation en voies routières ou leur urbanisation peut
sembler plus rationnelle à court terme.
- Le choix du tramway sur rails au
Mans, cité de l’automobile, est particulièrement instructif :
effectué après des comparaisons
rigoureuses avec le trolleybus guidé (appelé de manière abusive
tramway sur pneus), et maintenu
courageusement malgré le désengagement financier de l’Etat, il
démontre que, contrairement aux idées reçues,
le tramway n’est pas réservé aux grandes
agglomérations, qu’il a un rôle à
jouer dans les agglomérations de taille moyenne (celle du Mans
ne compte que 190 000 habitants) et
que son coût n’a rien de prohibitif pour ces agglomérations.
La
FNAUT a également donné un « coup de chapeau » à Robert Bourcier,
maire de Guérigny (Nièvre), pour sa politique très volontariste de sécurité
routière (transformation en zone 30 de la traversée de la ville par une
route à fort trafic, stationnement très sécurisé des cars scolaires) et son
attention aux suggestions de la FNAUT sur l’amélioration du transport
scolaire pour éviter à certains élèves de longs trajets à pied le long de
routes dangereuses.
Le
prix Citron a été attribué ex-aequo à Gérard Collomb, maire PS de Lyon
et président
de la COURLY, en raison de ses
reculades successives devant les exigences du plan de déplacements urbains
novateur promu par son prédécesseur, et à Philippe Leroy, président UMP du
Conseil général de la Moselle, pour sa politique routière anachronique.
- Le maire de Lyon a abandonné,
pour ne pas céder à la « dictature du transport collectif », un projet de
tramway prévu sur la ligne Saint Paul-Bonnevay la plus chargée du réseau
lyonnais de surface, refusé (pour ne pas gêner la circulation automobile)
de positionner le terminus de la ligne de tramway LEA à l’ouest de la gare
de la Part-Dieu (ce qui aurait permis un bon accès au centre administratif
et commercial et de très bonnes correspondances avec le métro, le tramway
T1 et les bus), annoncé (le lendemain de la Journée sans voiture) la
création de 10 000 places de parking dans le centre de Lyon, fait preuve de
laxisme dans l’adoption des normes de stationnement automobile lors de la
construction de nouveaux immeubles de bureaux.
-
Alors qu’un rééquilibrage rail-route est nécessaire pour venir à bout à la
fois de la congestion routière et des nuisances du trafic routier, Philippe
Leroy est un promoteur acharné de la construction d’une deuxième
autoroute Metz-Nancy (A32) concurrente des aménagements ferroviaires
parallèles, et veut élargir à 4 voies les principales routes
départementales de la Moselle. Il défend par ailleurs avec aveuglement un
positionnement stupide de la gare lorraine du TGV-Est à l’écart de la voie
ferrée Metz-Nancy.
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