Dossiers d’actualité
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Mémorendum adressée
au président du Conseil Régional le 17 06 04 Entretien du 12 juillet 2004 de
l’AUT Fnaut avec M. Michaël Weber,
Vice Président Commission Infrastructures et Transports Ayant en charge les
services TER. Lettre adressée par FNAUT Lorraine au président du Conseil
Régional le 15 06 2004. Pour la défense de
Vandières Monsieur
le Président, Permettez moi, au nom des Associations
composant la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports,
branche Lorraine, de revenir sur le dossier TGV Est et tout particulièrement
sur celui de la gare "Lorraine" Nous considérons ce dossier comme prioritaire et d'urgence extrême, dans son approche globale. Et nous ne sommes
pas loin de penser que les Responsables politiques et socio-économiques
s'apprêtent à commettre une véritable erreur historique si des travaux même
modestes devaient démarrer sur le site de Cheminot - Louvigny. 1 Légitimité de Vandières. Il est parfaitement inutile de reprendre
tous les arguments militant pour cette solution de bon sens mettant la gare
TGV à portée de toutes les gares et TER de Lorraine, en correspondance
étroite, presque quai à quai...Ceci n'obérant en rien la possibilité de
l'accès routier qui est toujours possible quel que soit le lieu, même si
Vandières est destinée à être prioritairement dédiée aux correspondances fer
- fer et nécessite donc trés peu d'investissements routiers. Nous
rappellerons simplement le ralliement des plus hautes Autorités de l'Etat à
cette solution "intelligente", de Monsieur le Ministre de Robien au
Président du Sénat Christian Poncelet,
en passant par le Président de la SNCF Louis Gallois et les Présidents de
Région et de Conseils Généraux. 2 La plupart des contre - arguments sont fallacieux. 2.1 - Volet fret et liaison éventuelle vers l'Aéroport : ils
restent ménagés. En effet, un évitement technique, nécessaire à la gestion
des infrastructures du TGV, est prévu au droit du site Cheminot. Il peut être
l'amorce d'une future voie mère pour
une installation terminale embranchée. Fonction et financement de cet
évitement sont étrangers à la construction d'une gare à Cheminot. 2.2 - L'argument réfutant la construction
de deux gares est imparable dans sa logique. En effet une gare fret n'a rien
à voir avec une gare voyageurs. Mais ceci signifie que celle qui est en trop
c'est Cheminot - Louvigny, puisque c'est justement la gare fret qui est
totalement hypothétique et ne pourrait être envisagée qu'à long terme... 2.3 - Un argument a été avancé ( par
exemple par les Maires de Nancy et de Metz ) en forme de procès d'intention à
la SNCF qui pourrait considérer la gare de Vandières comme étant la gare de
Nancy et de Metz, voire d'autres villes.
Pourquoi ce "risque" n'est-il pas appliqué à une gare à
Cheminot ? Craindrait-on que la gare de Vandières soit trop attractive ? (
nous ne parlons ici que d'interconnexion Province - Province ) Il
est impensable et contraire à toute logique d'aménagement du territoire de
priver les centres villes de relations directes avec Paris au minimum et avec
les grandes villes de Province. 2.4 - Lier le sort de la gare de Cheminot à
celui du tronçon Vandières - Baudrecourt est d'une parfaite mauvaise foi. Le
tronçon est strictement nécessaire aux liaisons TGV vers Sarrebrück et
Strasbourg alors que la gare n'est pas indispensable à l'endroit prévu par la
DUP ( en raison d'erreurs de jugement reconnues désormais, tardivement
certes, mais trés majoritairement. ) Il est donc impératif de dissocier les
deux dossiers sans apporter le moindre retard à la LGV bien entendu. Ceci
suppose un moratoire sur Cheminot seulement. 3 Gestion et affectation des financements. De substantiels progrès ont été
réalisés sur ce dossier délicat. C'est
pourquoi nous affirmons que si la volonté politique est vraiment réelle, si
le double langage est exclu, si les engagements promis, notamment financiers
sont tenus, alors Vandières peut
fédérer toutes les énergies. Quels sont, selon nous les
problèmes à régler, sans prétendre à l'exhaustivité ? - Convaincre de l'urgence de
l'engagement du processus Vandières et du moratoire sur Cheminot. - Examiner
les aspects juridiques, éventuellement dérogatoires, permettant de mener à
bien dans les plus brefs délais une nouvelle
DUP incluant le tronçon Vandières
- Baudrecourt et une gare à Vandières. Puisqu'il semble que cette DUP exige, au préalable
un bouclage financier, il faut donc selon nous - additionner
les sommes promises par les diverses Autorités responsables ( chiffres
2002 ) *Etat : 100 MF promis
par le Ministre Gayssot ( M de Robien ne peut être en retrait ) *Région : 120 MF
promis par l'Exécutif précédent ( "une somme importante" selon vos
propres déclarations, M Masseret, au Comité de Partenaires ) *Conseil Général 54 :
50 MF *Etat du Luxembourg :
promesse de participation récente - solliciter
l' Europe d'urgence ( ce qui aurait dû être fait depuis longtemps ) ainsi
que d'autres collectivités ( C.G 57 et 88, agglomérations de Nancy et Metz ) - minorer
certains aménagements inutiles, au moins au début : strict minimum de parkings d’accès routiers
( l'existant suffit !) Pas de bâtiment voyageurs . Le "préfabriqué"
prévu à Louvigny peut trés bien l'être à Vandières dans un premier temps. - le montant obtenu, dans les conditions évoquées
ci-dessus, et à une date qui peut être "butoir" devrait se rapprocher du surcoût minoré
du remplacement de Louvigny par Vandières. - le solde devrait pouvoir être couvert
par un emprunt régional, pourquoi
pas à taux bonifié 4 Conclusions - Il faut vouloir Vandières. - Il faut démarrer Vandières, à minima, ce qui obligera à ne pas
trop différer les "achèvements" et non pas démarrer Louvigny, même à minima, ( ce
qui permet tous les manques d'empressement pour revenir à Vandières... et
entretient la "langue de bois") - Il faut vouloir respecter les
délais. -
Si l'inauguration du TGV Est, en 2007, n'est pas synchrone avec celle de la
gare de Vandières, même minimale, il existe des solutions palliatives
provisoires permettant les interconnexions Province - Province : - il est possible de
continuer pendant un an par exemple les transferts gare de l'Est - gare Montparnasse ou - gare du
Nord, à Paris... - des correspondances à Reims TGV sont
possibles dans un premier temps par exemple entre un Metz - Paris et un
Strasbourg – Bordeaux, entre un Nancy- Paris et un Strasbourg- Lille... Nous ne pouvons croire que ces aberrations
que constituent les gares TGV construites "au milieu de nulle part"
et / ou à quelques Km d'une voie ferrée active ( Monchanin, Macon sur le TGV
Sud - Est, puis la gare Picarde sur le TGV Nord )...perpétuées avec un
entêtement suspect sur le TGV Méditerranée ( plateau d'Arbois, Avignon TGV ) se pérennisent
sur la LGV Est ( Issoncourt, Cheminot - Louvigny ) Il est
encore temps d'éviter une erreur " historique" et de faire œuvre
d'aménagement du territoire, équilibré, durable et finalement ...de simple
bon sens. Pour
la FNAUT ( -Lorraine )
C. Pierre Dit Barrois Mémorendum adressée au président du Conseil Régional le 17 06 04 :FNAUT Lorraine fédération régionale de la Fédération
Nationale des Associations des Usagers des Transports -FNAUT Programme pour les transports en Lorraine
Mémorandum à l’adresse du Conseil Régional Juin 2004 La
FNAUT considère que chaque mode de transport a son créneau spécifique, en
termes de distance couverte et de
milieu traversé. Favorisée par de nombreux investissements depuis plusieurs
décennies et jouissant d’un prix
d’usage largement inférieur à ses coûts (directs et externes), la route a
pris une place disproportionnée. Le
fer, la voie d’eau, le vélo et la marche à pied sont maintenant à favoriser
systématiquement pour leur faire retrouver la place qui leur revient. A.
Fer (a)
TER/Metrolor Par
ordre de priorité : 1.
Renforcement soutenu du maillage ferroviaire dans
toute la Région en vue de son développement équilibré 2.
Régularité / ponctualité des trains (remèdes proposés, en
particulier en cas de grève). Il s’agit là d’un élément fondamental de
l’attractivité du train. Objectif à atteindre : arrivée à l’heure de 95%
des trains d’une desserte. 3.
augmentation du nombre des dessertes, en
particulier extension en soirée et pendant les week-end ; préservation
des dessertes (y compris celles assurées actuellement par train Corail) lors
de l’arrivée du TGV Est. 4.
Facilitation des accès aux gares : -
correspondances assurées et
coordination des dessertes avec les transports urbains et départementaux. -
parkings pour les voitures et les vélos près des gares -
transport à la demande vers les
gares (pour la desserte des zones peu densément peuplées et/ou en heures
creuses) 5.
meilleur confort (absence en
2010 de rames dont la construction sera antérieure à 1990) 6.
meilleure assistance
personnelle aux voyageurs. (b)
Etoiles ferroviaires autour de
Metz et de Nancy : aménagement pour la desserte des
agglomérations (c)
Zone de Belval au
Luxembourg : desserte ferroviaire (tram-train) et non
routière. (d)
Ligne fret Athus-
Longwy-Lérouville indispensable pour libérer des sillons horaires
sur la voie Bettembourg-Thionville au profit des trains voyageurs. -
Suivi des travaux -
Réalisation des jonctions à
Conflans-Jarny (indispensables pour l’acheminement vers le sud du fret
passant par Woippy) au large des habitations et conçues pour l’inscription
d’un train long. -
Utilisation effective
(attention à une opposition possible
du Luxembourg) -
(e)
TGV Est -
abandon de la gare de Louvigny
(stopper tous travaux) et réalisation de Vandières (résoudre le problème du
financement, grâce en partie au transfert des crédits alloués à
Louvigny) ; mise au point d’une solution d’attente (elle est possible)
pour les trajets Nancy/Metz vers Roissy/Atlantique -
Moratoire sur la gare meusienne
d’Issoncourt pour ménager un meilleur positionnement. -
Surveiller l’échéance de la
réalisation du TGV (on parle d’un retard d’au moins un an au delà de juin
2007) -
(f)
Réactivations de
dessertes -
dans les Vosges : liaisons
Gérardmer – Laveline et Rambervillers – Bruyère. -
en Meuse : Réactivation du
raccordement de ST Hilaire, réorientant la ligne Verdun – Châlons vers
Reims-ville et Reims-TGV (g)
2ème axe de ferroutage à
travers les Vosges . Tunnel de Ste Marie aux Mines : examen de
la possibilité d’un usage mixte route-ferroviaire. Ferroutage / transport
combiné sur l’axe ( Nancy ) Epinal – Belfort – Bâle / Besançon – Lyon avec électrification de la section Epinal –
Belfort. B.
Routes Limitation
au minimum. Une nouvelle route ou un élargissement engendrent un nouveau trafic,
générateur de pollution (effet de serre), de bruit et de maladies.
Concrètement : (a)
Abandon du projet A32 (b)
Pas de contournement de Thionville (c)
Compensation de l’ouverture du
contournement de Metz (septembre 2004) par le déclassement de l’A31 dans
la traversée de la ville et réflexion sur son utilisation future. Aménagement
de l’échangeur de Hauconcourt. (d)
Nancy : abandon de la liaison
Toul – Lunéville, et plus généralement d’un contournement sud de la ville. (e)
Limitation des camions à la
voie droite sur l’A31 (interdiction de doubler) et distance de 100m entre
eux. (f)
Taxe kilométrique pour
les camions sur toutes les routes
(et pas seulement l’A31, gratuite actuellement) ( à défaut, les péages
suisses et bientôt allemands vont renvoyer un flot de camions sur nos routes
sans aucun bénéfice pour la Lorraine, au contraire) (g)
Routes dans les Vosges :
pas de bi-tube au tunnel de Ste Marie aux
Mines, pas de travaux sur la RN 66 ; pour les deux
ouvrages, utilisation uniquement pour le trafic régional et exclusion du transport des matières dangereuses. Cols vosgiens : pour le trafic local uniquement et exclusion des
matières dangereuses. C.
Aéroport La
DATAR elle-même ne voit pour lui aucun avenir (proximité de l’aéroport de
Luxembourg, TGV desservant Roissy, abandon par DHL). Il faut donc arrêter tous travaux (en particulier, pas
d’allongement de la piste). D.
Logistique Il faut
cesser toute incitation à faire transiter le trafic international des camions
par la Lorraine : la plus-value éventuelle est largement compensée par
les nuisances amenées. Dès lors, abandon des subventions aux zones
camions-camions et subventions renforcées aux zones multimodales. Utilisation
en priorité des zones militaires et des friches industrielles desservies
actuellement par une voie ferrée. E.
Concertation avec les autres Autorités
organisatrices de Transport (AOT) Création
d’une instance commune pour la
coordination des actions ; rôle de coordinateur confié à la Région. Coordination
avec les actions du Luxembourg pour les travailleurs frontaliers. F.
Concertation avec les associations §
Réunions fréquentes avec
comptes-rendus et réponses motivées aux demandes des associations §
Discussions réelles avec
échange des arguments §
« Etat des lieux »
annuel avec les Partenaires §
Comité des Partenaires :
également, instance de suivi. §
Moyens à donner aux
associations pour leurs recherches. FNAUT Lorraine regroupe les associations
suivantes : -
AGIRR -
AUTERLOR -
AUT-Lorraine -
Droits du Piéton -
Gérardmer Ecologie -
Ligne Châlons-Verdun -
Nuisances Routes et Autoroutes -
Vosges Ecologie Entretien du 12
juillet 2004 de l’AUT Fnaut avec M. Michaël
Weber, Vice Président Commission Infrastructures et Transports Ayant en
charge les services TER.
Rappel des
propositions de l' AUT Lorraine sur les sujets évoqués ci-après 1. Transport régional de voyageurs. -
l’AUT ( -FNAUT ) Lorraine poursuit la finalité suivante : Ø Agir
pour que l’intermodalité des
transports régionaux de voyageurs permette à un usagerdes transports collectifs d’effectuer un parcours dans les
meilleures conditions de rapidité, de sécurité, d’économie. De plus, la chaine de transport doit viser à assurer un déplacement de "porte à porte" évitant au maximum l'usage
préalable de véhicules individuels Ø A
cette fin, le transport ferroviaire
doit être privilégié là où existe une voie ferrée active ou réactivable. Le transport
routier de voyageurs doit intervenir en complémentarité beaucoup plus qu’en concurrence seulement là où il n’y a pas de voie
ferrée ou en rabattement sur les gares moyennes ou grandes ( en interurbain et
en périurbain ). 2 Dessertes inter régionales. Interconnexions - L’AUT (- FNAUT ) Lorraine craint un désengagement de la SNCF vis-à-vis des dessertes inter régionales assurées aujourd’hui par des trains Corail lorsque ces dernières sont déficitaires. Elle considère que la politique des transports doit s’inscrire dans une politique de la mobilité durable et que l’Etat doit demeurer garant du droit au transport et de l’aménagement équilibré du territoire et de sa desserte. Elle propose un processus à mettre en œuvre. o Toute suppression de desserte nationale ou
interrégionale doit faire l’objet d’un préavis de la SNCF d’au moins deux
ans. o Ce préavis
doit être accompagné de deux documents : §
Une note de chiffrage explicative du montant du déficit
conduisant à ce préavis de suppression §
Un plan de redressement reprenant les mesures
nécessaires pour réduire ce déficit ou à défaut le compenser. o Les Régions
concernées et la SNCF disposent d’une année pour trouver un accord permettant
le maintien de la desserte concernée sur la base de l’examen des mesures
proposées par le plan de redressement o A l’issue de
cette année, si aucun accord n’a pu être trouvé entre la SNCF et les Régions
concernées, le dossier est soumis aux ministères de l’Environnement et des
Transports qui arbitrent et décident de la suite à donner avec les
compensations éventuelles de service public. o Le suivi de
ce processus serait confié à un Comité de pilotage pour lequel l’AUT-FNAUT
Lorraine pose sa candidature. Ce Comité devrait être une émanation du Comité
de Partenaires en nombre plus restreint pour des raisons d’efficacité. A défaut d’adopter ce
processus, il faut redouter que la consistance du service futur soit à
l’image de ce qui s’est passé sur le réseau Sud-Est avec la mise en service
du TGV Méd.. Les Régions Bourgogne, Rhône-Alpes et PACA ont été amenées à
assumer à leurs frais des dessertes interrégionales par Express
Inter-Régional. Conclusion :
Prendre conscience que s’il n’y pas d’ambiguïté pour les dessertes des
lignes régionales, il n’en est pas de même pour les lignes nationales, la
SNCF qui ne doit pas avoir recours aux deniers publics, maintient les trains
rentables et laisse le soin aux Régions de prendre à leur charge les besoins
non couverts. Le renforcement des dessertes ferroviaires inter-régionales est
au coeur des préoccupations de nombreuses Régions (bretagne, Pays de la
loire...) Des choix s’imposent pour faire face à ces problèmes à l’horizon 2007. Les conséquences de
l’arrivée du TGV Est sur les liaisons régionales et interrégionales en
Lorraine ont-elles été évaluées ? Des contacts sont-ils pris avec les Régions
voisines afin d’envisager des solutions concertées - L’AUT Lorraine veut l'interconnexion TGV - TER à Vandières, elle demande un moratoire
sur Louvigny et accepte que pendant 2 à 3 ans, il n’y ait pas de gare
d’interconnexion. 3 Schéma Régional de Transports. Cohérence des projets
interurbains, périurbains et urbains - L’AUT (- FNAUT
) Lorraine dénonce à ce sujet des visions souvent "étriquées", dans
l’espace et le temps, résultant de décisions prises par trop d’instances, sur
des espaces trop restreints et plus empilées que coordonnées.( Région pour le
ferroviaire, Département pour le routier, Agglomérations pour les PDU.) - Elle souhaite
être associée à l’élaboration du Schéma Régional de Transport.. La Région, de
son côté a confié une étude Transports au Cabinet SYSTRA. Un rapport
Diagnostic a été élaboré et communiqué aux membres du Comité de Partenaires.
Des décisions ont été prises concernant la consistance de l’offre en 2005 sur
la relation Nancy-Metz-Luxembourg . -
Quelles autres décisions est-il prévu d’intégrer au prochain SRT ? Les choix
retenus seront d’une importance capitale pour l’avenir des transports dans
notre Région puisque certains d’entre eux devront être intégrés au prochain Contrat de Plan Etat Région. - L’AUT FNAUT
Lorraine souhaite renforcer la cohérence des projets en retenant notamment la
création d'un Réseau Express Régional
( RER ) autour des étoiles ferroviaires de Nancy, Metz voire Epinal dans
des aires géographiques à définir. Exemple pour Nancy : quadrilatère dont les
sommets seraient Toul, Pont-à-Mousson , Lunéville et Pont-Saint-Vincent. A
promouvoir : nouveaux points d’arrêt, parkings relais, rabattements sur les
gares intermédiaires, desserte cadencée...). 4 Conception
des dessertes - L’AUT ( -FNAUT
) Lorraine rappelle que c’est la fréquence
qui doit être privilégiée et l’adaptabilité
du matériel porte sur les capacités : des rames à deux niveaux aux
autorails à une seule caisse selon l’affluence. Il en va de l'utilisation rationnelle des
matériels roulants. - L’abaissement
des temps de parcours n’est pas d’abord lié à la suppression d’arrêts mais
plutôt à la capacité d’accélération
des engins au démarrage ainsi qu’à la vitesse
de base permise par la ligne. 5 Service rendu. - L’AUT FNAUT
Lorraine souligne que les usagers ne sont pas satisfaits du service rendu qui
souffre d’un déficit de ponctualité et
d’information dans les situations perturbées. -
Elle propose la mise en place d’indicateurs
trains par trains avec les motifs de retard . Ces indicateurs seraient
examinés dans chaque Comité de dessertes. Pour avancer dans une démarche
qualité, des labels dont les
critères seraient à définir seraient attribués à chaque train : label d’or,
argent, bronze... 6 Infrastructures ferroviaires et routières. Refus du tout routier actuel - L’AUT Lorraine est contre un projet de nouvelle autoroute A32 considérant qu’il
s’agirait d’un nouvel aspirateur à camions. Elle craint cependant que les
alternatives routières proposées, par leur nombre et leur ampleur constituent
plus une aggravation qu'un remède
aux problèmes posés en favorisant la fuite en avant dans les circulations
routières de tous ordres. - Elle souhaite l’interdiction de l’aliénation de toute
emprise ferroviaire et.la réactivation ou rénovation de certains axes
ferrés - Le
désengorgement des voiries routières passe selon elle par : * un
développement du transport combiné,
notamment accompagné, qui seul permet un report massif de camions sur le rail. (concept
Modalhor optimisé au niveau d’un schéma d’exploitation national). Ceci pour
le fret longues et moyennes distances. * un réseau de transports, urbains, périurbains ( RER, bus ) interurbains considérablement développé en termes de maillage, fréquence, amplitude horaire, allant chercher les Usagers le plus loin possible afin d'éviter au maximum le recours à la voiture individuelle, même jusqu'au parking relais ( par ailleurs fort utile ) |
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