Transports et déplacements

AUT –FNAUT - LORRAINE

 

 

 

 

 

Voyageurs national

Voyageur régional

Déplacements urbains :

Fret

 

 

Voyageurs Grandes – lignes :

Grandes Lignes

Les principes définissant la nouvelle grille sont les suivants :

Amélioration de l'offre en nombre de fréquences avec Paris (pour Metz 12,5 allers- retour et pour Nancy 16 allers-retours).

 

De 2004 à 2007 :

·        Le retrait programmé par GL (Grandes Lignes) des rames Corail en service sur l’axe Paris à Nord-Est au profit de nouveaux matériels est à court terme très positif .

·        De 2004 à 2005 mise en place progressive du matériel modernisé TRD. (Trains Téoz, des trains à vivre) 6/7 AR quotidiens seront assurés en avant première. L’équivalent en matériel Corail sera retiré.

·        De 2005 à 2007 mise en place progressive du matériel TGV modernisé avec au fur et à mesure retrait des dernières rames Corail.

·        A partir de mi-2007 :                                                     

 

 

 

Mise en service du  TGV EST

 

Avec Le TGV – EST :

·         10 villes desservies : Bar le Duc, Nancy, Lunéville, Epinal, Remiremont, St Dié, Metz, Thionville, Forbach, Sarrebourg et les 2 gares Lorraine d’interconnexion.

·         La fréquence des dessertes journalières sera de :

--- 15 AR vers Strasbourg dont 6 continueront sur Mulhouse, Bâle et Zurich avec desserte de Colmar pour certaines, 6 sur Karlsruhe,  Stuttgart, Munich

--- 8 AR sur Nancy dont 2 prolongées sur Epinal, Remiremont, 1 sur Lunéville, Saint-Dié

--- 8 AR sur Metz dont 6 iront à Luxembourg via Thionville

--- 6 AR sur Sarrebruck, Mannheim, Francfort avec arrêt à Forbach

--- 2 AR sur Bar-le-Duc via Châlons -en-Champagne, Vitry -le-François.

·          Les dessertes des gares lorraines seront composées uniquement de trains TGV allant à Paris et venant de Paris.

De Nancy ou de Metz, 90 minutes suffiront pour se rendre à Paris.

 

·            Rhéalys : C’est le nom de la nouvelle structure qui aura en charge la gestion en commun  du TGV Est. (Allemagne, Luxemboug et France). Il reste à trouver un accord de coopération qui respecte les spécificités de chacun des partenaires internationaux.

Au niveau technique, les problèmes semblent résolus, des essais ont été effectués.

Au niveau commercial, Louis Gallois souhaite un système de réservation similaire à celui du TGV.  Les Allemands tiennent quant à eux à leurs traditions d’ouverture.

 En France l’accès au TGV est soumis à une réservation obligatoire, payante, dont le taux est modulé en fonction des horaires de la journée (pointes) et de conditions complexes de contingentements en fonction des catégories de voyageurs avec taux de réduction différents (Cartes seniors, familles nombreuses, cheminots, grands voyageurs…) Des contraintes existent à nouveau lorsqu’il y a rupture de correspondances avec obligation d’utiliser des bornes d’échange pour l’utilisation d’un train suivant. Il paraît difficile de faire plus compliqué pour l’usager.

        En Allemagne, rien de tout cela. La réservation est possible mais non obligatoire, chaque billet est utilisable sur le train précédent ou suivant et même pour une autre date et quelque soit le jour de la semaine. Il faut donc inventer un modèle commercial qui n’existe pas encore. Les Présidents Gallois et Mehdorn discutent actuellement de ces de ces questions.

        Que penser s’il n’y pas accord et que le prix du billet ICE Allemand est moins élevé que celui du TGV Français ? Des rivalités existent également avec d’autres états dans le cadre des structures Eurostar, Thalys et Lyria (Franco-Suisse). Ces modèles de coopération voulus par la SNCF, s’écartent du modèle prôné par Bruxelles et basé sur la libre concurrence.

 

·            Le TGV Est constituera  la colonne vertébrale autour de laquelle devront se greffer les dessertes capillaires permettant d’obtenir un effet réseau lorrain. Les dessertes TER doivent être harmonisées avec les dessertes des dix gares lorraines et les deux gares d’interconnexion d’Issoncourt et de Cheminot-Louvigny, desservies par les TGV afin de permettre des dessertes performantes.

 

·           Fnaut Lorraine continue à se battre  pour exiger une gare d’interconnexion située à VANDIERES.
Deux lettres ont été adressées au Ministre des Transports et aux élus régionaux pour défendre le choix du site de Vandières.

 

·          Les dessertes départementales par autocars doivent intervenir en complémentarité là où il n’y a pas de voie ferrée ou en rabattement sur les gares de moyenne ou grande importance, en interurbain et en périurbain et non pas en concurrence.

 

·           Mi-2007 les rames TGV circuleront sur la LGV, il ne restera plus de rames Corail et seulement 6/7 AR Téoz à réservation obligatoire.

 

·           De nombreuses villes ne seront plus desservies et les régions devront prendre à leur charge les besoins non couverts.
SNCF GL ne dit rien sur ce que sera la consistance du service futur mais accepte l’idée que ce qui se passera sur le réseau EST sera comparable à ce qui s’est passé sur le réseau Sud-Est avec la mise en service du TGV - MED. Les Régions Bourgogne, Rhône-Alpes et PACA ont été amenées à assumer à leurs frais de nombreuses dessertes interrégionales par EIR (Express Inter-Régional).

 

 

 

 

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Voyageurs R E R :

Dessertes régionales TER

-          La Région Lorraine est l’autorité organisatrice en matière de Transports Régionaux.

 

-         La Région Lorraine consacrera sur la période 2002- 2006, 300 millions d’€ à l’acquisition et à la modernisation du matériel roulant et des Gares. Ces mesures concernent au total 70 engins (y compris les 5 unités CFL + DB AG).

 

 

1° - Modernisation du Matériel  TER :

 

Commande totale de 41 rames neuves offrant une capacité cumulée de 10.300 places assises.

  • 18 TER 2 N (3 caisses) dont 3 acquises par les CFL.
  • 7 X 73900 dont 2 acquis par la DB AG.
  • 16 Autorails à Grande Capacité (11 électriques + 5 thermiques)

Modernisation de 33 éléments offrant une capacité cumulée de 7000 places assises.

(16 Z 11500, 9 X 4750, 6 RIO, 2 rames Corail)

 

Evolution globale du trafic et des recettes en 2004 :

Trafic  +  2,6 %                             Recettes  +  3,8 %

9500 clients ont acheté la carte Mètrolor.

Evolution du Trafic par Secteur :

- Est Mosellan             +  7,4 %                 - Pays Haut + Orne   +  3 %

- Meuse                       + 11 %                   - Sud Mosellan          +  2,2 %

- Meurthe et Vologne  +  5 %                   - Vosges                    +  1,9 %

- Sillon  Lorrain           +  0,2 %

 

Actions en faveur du développement de Métrolor en 2005 :

- Une tarification dite zonale kilométrique avec 7 niveaux de Prix offrira une réduction de 40 % en Lorraine et sans condition sur tous les TER.

- 100 M.€. sont débloqués pour l’acquisition de nouveaux matériels roulants et pour des modernisations.

·        Reprise de 6 automoteurs X 73500 des Chemins de Fer Luxembourgeois.

·        4 Automotrices TER 2 niveaux.

·        8 Autorails Grande Capacité  ZGC quadri caisses en version électrique.

·        6 Autorails Grande Capacité  XGC quadri caisses en version thermique.

- Modernisation des Gares et aménagement de parkings.

- Renforcement de l’offre ferroviaire sur le Sillon Lorrain et sur les lignes Vosgiennes.

Ce programme complémentaire portera l’investissement total du Conseil Régional à

403 M.€. entre 2002 et 2012.

 

Prévisions 2007 :

·                                         Mise en service du TGV Est.

·                                         La desserte Nancy Luxembourg sera entièrement cadencée et les horaires adaptés aux horaires des TGV.

·                                         Une carte orange à puce sera créée et permettra de disposer d’une billetterie intermodale en Lorraine.

 

En 2005, 14 engins neufs et modernisés représentant 2400 places.

·        3 TER 2 N nouvelle génération sur Nancy-Metz- Luxembourg, Nancy-Epinal et Nancy-St.Dié. (L’électrification des lignes vosgiennes sera effective en 2005).

·        3 AGC sur Metz-Verdun et Nancy-Merrey.

·        4 automotrices Z 11500 remises à neuf .

·        4 autorails X 4750 remises à neuf sur Nancy- Merrey, Metz- Verdun, Metz-Sarreguemines.


En 2006, 17 engins neufs et modernisés représentant 3800 places.

·        6 TER 2 N nouvelle génération sur Nancy-Metz-Luxembourg. Nancy-Epinal, Nancy-St.Dié.

·        7 Autorails Grande Capacité (AGC) notamment sur Nancy-Metz-Luxembourg, Nancy-Epinal, et Nancy-St.Dié.

·        4 automotrices Z 11500 remises à neuf .

 2° - Amélioration de l’Offre :

      - sur le Sillon Lorrain :

Offre

Année 2003

Année 2005

Heures de pointe

2/3 Trains AR/heure

2 Intervilles

1 Omnibus

5 Trains AR/heure

3 Intervilles

2 Omnibus

En journée

1 Trains AR/heure

1 Intervilles

0 Omnibus

3 Trains AR/heure

2 Intervilles

1 Omnibus

 

Relations

Année 2002

Année 2005

Nancy-Luxembourg

10

24

Nancy-Thionville

12

24

Nancy-Metz

10

25

Metz-Luxembourg

2

12

Thionville-Luxembourg

1

0

Metz-Pagny

3

0

        - sur le Sillon Nancy – Saint DIE:

1.1.   RENFORCEMENT DE LA DESSERTE

 

 

2002

2007

HEURES DE POINTE

 

1 AR / H

2 AR / H

JOURNEE

 

0 / 1 AR / H

1 AR / h

 

 

 

 

 

2003

2007

 

2003

2007

NANCY-SAINT-DIE

9 AR

14-16 AR

THIAVILLE

1

2-3

NANCY

9

14-16

RAON L’ETAPE

9

14-16

LUNEVILLE

9

14-16

ETIVAL

9

11-12

SAINT-CLEMENT

6

7-8

SAINT-MICHEL

1

2-3

CHENEVIERES, MENIL FLIN

1

2-3

SAINT-DIE

9

14-16

AZERAILLES

3

7-8

 

 

 

BACCARAT

9

14-16

 

 

 

BERTRICHAMPS

1

7-8

 

 

 

-         sur le Sillon Nancy-Epinal-Remiremont:

NOMBRE DE CIRCULATIONS

 

 

2002

2007

NANCY-EPINAL

17 AR

21  à  23 AR

EPINAL-REMIREMONT

10 AR

12    A  13 AR

 

CONSISTANCE DE L’OFFRE

 

 

2002

2007

HEURES DE POINTE

1 / 2 TRAINS / HEURE

3 TRAINS PAR HEURE

JOURNEE

0 / 1 TRAIN PAR HEURE

1 TRAIN PAR HEURE

 

CONSISTANCE DETAILLEE

 

 

2002

2007

NANCY-REMIREMONT

15

21 – 23

NANCY-EPINAL

19

21 – 23

CHARMES – EPINAL

7

5 – 6

EPINAL-REMIREMONT

5

3 – 4

TOTAL

47

50 – 56

3° - Nouvelle gamme tarifaire TER-METROLOR au 1er décembre 2003

 

Gamme tarifaire

Bénéficiaires

Principes

Carte Métrolor

Clients occasionels

trajets réguliers, fréquents)

Carte payante donnant droit à des billets à prix avantageux sur les réseaux TER-Métrolor

25 € pour tous publics

15 € pour les - de 26 ans

-25% du lundi au vendredi

-50% les Week-end et fériés +3 accompagnateurs

Pass'Avenir

Clients abonnés

Pour les scolaires -50% tout le temps + 3 accompagnateurs

-50% les Week-end

Ticket Avenir

Clients abonnés

Pour les élèves internes -50% tout le temps + 3 accompagnateurs

-50% les Week-end

Pass'Campus

Clients Abonnés

Pour les étudiants -50% tout le temps + 3 accompagnateurs

-50% les Week-end

Pass'emploi(+ Flexway et Flexfahrt)

Clients Abonnés

Pour les abonnés de travail

- 25% du lundi au vendredi

- 50% les Week-ends et jours fériés + 3 accompagnateurs

Ticket Emploi

Demandeurs d’emploi

Gratuité pour les trajets nécessaires aux entretiens d’embauche

 

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Déplacements urbains :                                                                            janvier 2005

 

 

 

TRES LENTE RECONQUETE DE LA CLIENTELE A NANCY

 

 

  21,5 millions de voyageurs en 1998, dernière année normale.

  En 2003 : 18,73 millions, en hausse de 7,3 % par rapport à 2002.

  En septembre 2004 on a retrouvé le niveau de septembre 1995…

 

 

 

METZ

 

Depuis le 5 janvier 2004 les services urbains sont placés sous la responsabilité de la SAEM  TCRM, filiale de TRANSDEV. Certaines lignes ont été affrétées aux Courriers Mosellans (groupe Kéolis) et aux Rapides de Lorraine (groupe Connex).

 

Au 31 décembre 2004, le parc des TCRM est le suivant :

- 15 minibus (10 Master et 5 Jumper)

- 1 midibus GX 117

- 93 standards : 40 R 312, 41 Agora S et 12 Citaro Solo

- 40 articulés : 8 PR 180-2, 10 PR 118, 20 Agora L et 2 Citaro

- en plus : 7 bus à la disposition des affrétés (4 minibus Jumper et 3 GX 117)

Soit un total de 156 véhicules.

En commande : 8 Agora L, 4 Agora Line et 3 Jumper  (pour les affrétés).

 

Un couloir de bus, en grande partie à double sens, est à l’étude entre l’arrêt Lacretelle et l’arrêt Provence à Borny.

Des études ont commencé, concernant la création d’un premier axe de TCSP (Transport en Commun en Site Propre).

 

EPINAL

 

La STAHV mise en redressement judiciaire en juillet 2002 a laissé la place en juillet 2003 au groupe CONNEX pour l’exploitation du réseau urbain d’Epinal, pour lequel il était d’ailleurs seul candidat.

Le siège et le dépôt de la rue St.Michel ont été abandonnés au profit d’un site provisoire à la Voivre (allée des Aulnes).

Le réseau est en cours de modernisation et a pris le 10 mai 2004 l’appellation  IMAGINE.

Le parc se rénove et se compose actuellement de 15 Setra S 315 NF, 6 Setra

S 215 SL, 4 PR 100-2 (dont 2 provenant de Nancy, après avoir circulé auparavant à Grenoble et à Castres) et 1 R 312 (venant du réseau de Pompey).

Le futur dépôt sera construit dans le quartier de la Magdelaine, sur des terrains militaires achetés par la ville en 2000.

 

SAINT DIE - DES - VOSGES

 

Comme les réseaux de Verdun et de Remiremont, celui de la ville est exploité par BUS-EST, filiale commune du groupe CONNEX et de PIOT, et a pris le nom de Déo Bus. Le parc comprend 4 Setra S215 SL, 1 Van Hool A 500-MAN, 1 minibus Mercedes Sprinter et 2 Agora Line.

 

 

THIONVILLE

 

Le réseau Trans - Fensch est toujours un des gros réseaux lorrains. 11 nouveaux Agora-line-2p viennent d’être mis en service. Dans le passé des trams ont circulé jusqu ‘en septembre 1952, et des bus Gangloff à 3 essieux  y ont été utilisés, à une époque où ce type de véhicule était totalement ignoré en France alors qu’il était largement répandu dans des pays comme l’Italie.

 

          

 

RESEAUX SECONDAIRES

 

D’autres villes lorraines bénéficient d’un réseau urbain, comme Toul, Longwy, Forbach, Bar-le-Duc…

 

Un petit réseau est exploité à Pont-à-Mousson par les autocars Dupasquier.

 

La Moselle-Est possède 3 réseaux urbains : Forbach, Saint.Avold et Sarreguemines. Il serait intéressant de disposer d’une structure unique, pour une zone de près de 40 communes comptant 157 000 habitants ; en attendant le réseau de la Communauté d’agglomération de Sarreguemines « Sarreguemines Confluence » vient de s’étendre à l’ensemble des communes membres, et la Communauté d’agglomération « Forbach - Porte de France » envisage une opération comparable.

En septembre le réseau de St.Avold  (Transavold) a mis en service des R 312 provenant de Nancy.

A Verdun le réseau comporte 4 lignes principales et 6 lignes scolaires et a pris le nom de TIV ; le parc comprend  10 bus : 4 Mercedes Citaro, 4 Setra S215 SL, 1 minibus Mercedes Sprinter et 1 minibus Gruau MG36.

 

Le réseau de Remiremont est très modeste ; il ne fonctionne que les mardis et vendredis non fériés, qui sont les jours de marché, et en septembre il a pris le nom de Mon Bus ( Remiremont Bus) ; le parc est constitué de 1 midibus Van Hool  A 508 et 1 Renault Master.

 

Le réseau de Bar-le-Duc vient d’acquérir un midibus A 508 provenant de Langres.

 

 

NANCY

 

Le rabattement des lignes de la banlieue Est n’a pas posé, pour l’instant, de gros problèmes au « tram ».

La fréquence de 5 min aux heures de pointe semble assurée, avec 20 rames en circulation, 2 en réserve et 3 en atelier. Aux heures de pointe on est aux limites du système TVR, surtout lorsque un cadencement régulier ne peut être tenu.

Au-delà de 35 000 voyageurs par jour, chiffre parfois atteint, on peut s’interroger sur la capacité de faire face à la demande des voyageurs.

La fiabilité du matériel s’est améliorée, mais il y a encore une panne sérieuse chaque jour, en moyenne, obligeant à transférer les voyageurs sur la rame suivante.

Une maintenance importante est nécessaire, non seulement pour le matériel mais aussi pour le site propre, en particulier le rail objet d’une attention nocturne quotidienne…

Bombardier va installer des boîtes noires très sophistiquées sur les rames, pour un montant global de 980 000 €, à la charge de la CUGN bien sûr. 

 

Le marché des 7 trolleybus Ansaldo a été résilié par la CUGN, mais au mois de décembre les véhicules sont toujours garés au dépôt.

 

Les études pour la ligne 2 de TCSP (ex - ligne 3) se poursuivront jusqu’en 2007, espérons qu’elles déboucheront sur le choix d’un matériel fiable, permettant un service efficace et attractif, mais sait-on jamais…

 

Le choix du GNV pour les bus est actuellement discuté par des spécialistes, mais en attendant, la CUGN vient de commander 14 nouveaux bus articulés au GNV, pour 6,4 millions d’euros, et de décider la construction d’un nouveau centre d’exploitation à Mouzimpré, pour 3,9 millions d’euros. 

 

Depuis quelques années existe un réseau urbain de la Communauté de communes du Bassin de Pompey : le SIT, exploité par Connex. Pompey est aussi desservi par la ligne 10 du Syndicat mixte des transports suburbains de Nancy (réseau SUB).

 

PEUT-ON  ESQUISSER UN BILAN DU « TRAM » DE NANCY ?

 

Première remarque de bon sens, le TVR n’est pas un tram, c’est un trolleybus guidé, point à la ligne.

On essaie d’établir un parallèle avec le métro sur pneus, mais le système de guidage est différent, et sur tout son tracé (même le brillant Météor) il dispose d’une véritable voie ferrée (à 2 rails !) servant pour un guidage de secours en cas d’avarie de pneumatiques et pour les aiguillages, où l’on doit forcément s’affranchir du guidage latéral. En plus les pneus roulent sur une piste métallique, évitant l’orniérage !

Même sans être un grand technicien, on peut comprendre qu’un tel système est inapplicable pour un véhicule circulant sur une voirie urbaine.

Pour les nostalgiques d’une époque lointaine, on peut évoquer les Michelines de la SNCF et les voitures sur pneus du réseau est  des années 50, qui roulaient sur pneus, mais avec un guidage ferroviaire.

Notre TVR n’a rien à voir avec ces techniques.

 

Deuxième remarque : la revue « Rail et Transports » vient de classer Nancy au 9ème rang pour les transports urbains, honorable mais moins bon que lors des débuts de  notre opération  trolleybus des années 80…et qui est devant nous ? Les 6 premières villes  ont des trams sans guillemets : Nantes, Grenoble, Strasbourg, Lyon, Montpel-

lier et Lille, mais il est vrai que Lyon et Lille disposent aussi d’un métro.

 

Troisième remarque : l’Union des Transports Publics (UTP), organisme professionnel incontestable, vient de publier les résultats des réseaux pour 2003.

Nancy se caractérise par :

    1°/  le dernier rang, sur 140 réseaux, pour la vitesse d’exploitation moyenne, avec 12,7 km/h ; à titre de comparaison Strasbourg affiche 18,2 et Nantes 17,1.

     2°/ un nombre de voyages par habitant et par an assez faible : 69, alors que l’on est à 101 pour Orléans (où des incompétents parlent d’échec du tram), 138 pour  St-Etienne et 177 pour Strasbourg !

    3°/  une dépense pour le transport d’un usager élevée : 2,21 € contre 1,88 €  à Bordeaux, 1,06 €  à Montpellier et 1 €  à Strasbourg

Que conclure lucidement : nous avons un service lent, peu attractif et coûteux.

 

Donc même si la situation s’améliore lentement sachons être modestes.

Le réseau obligeant certains usagers à faire deux correspondances permet de gonfler le nombre de validations, par rapport au passé : 18,73 M de validations en 2003 peuvent-elles être comparées aux 22 M de 1997 ?

 

La pente sera longue à remonter, sauf problème énergétique grave…Espérons tout de même que Nancy puisse un jour retrouver son rang.

 

AILLEURS

 

Caen connaît avec son TVR les mêmes problèmes de dégradation du rail que Nancy.

 

Nantes a renoncé pour sa 4ème ligne en site propre aux techniques  « innovantes », les responsables ont sagement choisi le bus en site propre, site qui pourra accueillir un tram si le besoin s’en fait sentir un jour.

 

Orléans a refusé pour l’instant le TVR de Bombardier et le « tram » sur pneus Lohr pour sa ligne 2 ; un nouvel appel d’offres sur performance va être lancé n’excluant a priori aucune technologie…le tram peut donc avoir sa chance.

D’une manière générale les décideurs sont maintenant très prudents dans leurs choix technologiques, car certaines solutions apparemment économiques ne le sont pas à l’usage.

A Clermont-Ferrand les bus guidés Civis ont été abandonnés, pour diverses causes :

fiabilité douteuse, coût des pièces de rechange et consommation excessive (120 à 150 litres aux 100 km).

 

 

A Bordeaux l’APS (Alimentation Par le Sol) continue à poser des problèmes, mais la situation s’améliore et la pérennité du système ne semble plus guère mise en cause.

 

Enfin le tram continue à progresser en France :

- le 7 septembre : première soudure symbolique à Valenciennes

- le 16 septembre : début des travaux sur la ligne LEA, qui doit desservir la banlieue est de Lyon

- Angers étudie sa première ligne de tram : le « tram » sur pneus n’apparaît plus comme une évidence, le TVR a été écarté et seul le système Lohr reste en balance avec le tram…il y a peut-être des yeux qui s’ouvrent !

 

Enfin deux incidents sérieux pour les métros automatiques :

- Toulouse a connu le 9 novembre sa 3ème panne généralisée en 11 années d’exploitation. Au départ un mauvais fonctionnement d’une porte de quai, et ensuite tout un enchaînement dû aux multiples sécurités du système et aux usagers descendus sur la voie, empêchant la remise sous tension des installations…et des heures de paralysie totale.

- à Lyon sur la ligne D, le 19 novembre, un misérable sac en plastique tombé sur la voie a entraîné les mêmes problèmes qu’à Toulouse, avec là aussi l’inconscience des voyageurs

 

 

 

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Transports Fret :

 

 

 

SITE AUT-LORRAINE : PARTIE FRET.

 

 

 

q       LE TGV EST UN CHANTIER DE REFERENCE :

 

o       Trois millions de tonnes transportées au cours de la seule année 2002 et plus de cinq millions de tonnes supplémentaires d’ici à 2005, telle sera la contribution du ferroviaire à l’acheminement des matériaux de génie civil et de terrassement nécessaire à la construction de la ligne à grande vitesse est -européenne. Cette opération d’envergure, réalisée pour le compte de RFF(Réseau Ferré de France) a mobilisé un parc de 864 wagons d’une charge de 50 à 58 tonnes.

 

 

q       METZ-MANNHEIM : DES TRAINS SANS FRONTIERES :

 

o       A partir du 15 décembre 2003, 60 trains interopérables, c’est-à-dire sans arrêt à la frontière, circuleront entre la zone de Metz (Woippy, Metz-Sablon, Thionville) et les zones de Mannheim (Mannheim-Triage, notamment) et de Sarrebruck, en Allemagne

o       2 heures environ, c’est le temps gagné sur le parcours Metz-Mannheim (223 km) grâce à l’interopérabilité.

o       1 seule locomotive, puis dans quelques semaines, un seul agent de conduite pour effectuer le parcours Metz-Mannheim.

o       40 locomotives interopérables françaises et allemandes seront dédiées, à terme, à ces trafics.

    

q       www.sncf.com/fret

o       C’est l’adresse du nouveau site internet de FRET SNCF ; ce nouveau site fournit aux entreprises et aux chargeurs tous les renseignements leur permettant de bénéficier du transport de leurs marchandises par fer, en toute sécurité, de façon massive et performante , en France et en Europe.

 

q       MAGISTRALE ECO-FRET : la lorraine en première ligne :

o       L’opération inscrite au contrat de plan Etat- Lorraine est une des plus intéressantes de la Magistrale Eco- Fret. Et déjà l’une des plus tangibles, puisque les travaux doivent être menés à bien d’ici 2006. L’axe nord-sud qui va de la ville de Luxembourg à Metz est aujourd’hui saturé. Sur ce sillon lorrain passent des trains de tous types : fret, grandes lignes, régionaux, ces derniers étant appelés à un grand développement pour emmener notamment chaque jour au Luxembourg les Lorrains qui y travaillent.

o       Le projet consiste à réaliser un axe alternatif pour le fret, passant à l’ouest : refaire un raccordement avec le réseau belge à Athus puis emprunter la ligne descendant à Longwy, Conflans- Jarny (où un raccordement permettrait à des trains venant d’Allemagne via Thionville de rejoindre cet itinéraire), Lérouville (au croisement de la ligne Nancy- Bar-le-Duc- Paris), avant de retrouver la ligne Toul- Dijon.

o       La réalisation de raccordements, la réhabilitation de la ligne et sa mise au gabarit coûteraient 25 millions d’euros, sur un ensemble ferroviaire inscrit au contrat de plan de près de 125 millions d’euros (financés à 50% par l’Etat, 25% par la Région, le reste provenant de RFF et d’autres collectivités).

o       Toujours dans le cadre du contrat de plan, la  Région va remettre à niveau la ligne du sillon lorrain, où des trains de fret continueront à passer.

o       A terme , la Région compte utiliser l’itinéraire fret qu’elle met en place pour des services de ferroutage vers le Languedoc-Roussillon.

 

q       LE SAVEZ-VOUS ?

o       100 milliards d’euros, c’est le poids économique des transports dans l’Union Européenne , soit 10% de son P.I.B..

o       40% du fret par rail, aux Etats-Unis et 30% par route seulement . L’Europe n’offre-t-elle pas un aussi vaste territoire à desservir que les Etats-Unis ? La différence, ce sont les problèmes d’interopérabilité entre les différents réseaux ferroviaires qui ne sont pas résolus.

o       10 hectares, c’est la superficie qui disparaît chaque jour sous le goudron pour faire face à de nouveaux axes de circulation. En 3 ans , l’Union Européenne perd l’équivalent d’une ville comme Paris.

o       10,5 millions de tonnes de produits de grande consommation ont été transportés par FRET SNCF en 2003.

o       15,5 millions de tonnes ont été transportées par FRET SNCF en 2003 pour le secteur du BTP.

 

q       QUOI DE NEUF EN 2004 ?

o       Année charnière, 2004 sera celle du passage à un système de production industrialisé pour le Fret.

o       Premier trimestre :

§         ouverture des centres de services clientèle afin de réserver une place wagon dans un train pour plus de qualité.

§         Ouverture de l’EPOC, entité de production et d’optimisation du combiné qui gère 117 locomotives dédiées au trafic du combiné et assure 80% des circulations

o       Printemps :

§         Douze zones locales seront opérationnelles sur l’ensemble du territoire afin d’optimiser l’enlèvement et la livraison des wagons. Les zones locales interviennent en proximité et sont pleinement responsables d’un portefeuille de trains.

§         Le Centre national d’informations sur l’après-vente est en mesure de renseigner sur tous les sujets de l’après-vente , de la facture à l’avarie.

o       Eté :

§         23 tapis roulants qui composent les trois grands axes Est-Sud-Est, Nord-Est- Savoie, Nord-Atlantique seront tous en service le 15 juin 2004. Ces circulations répétitives, en navettes, avec moins de ruptures qu’auparavant, garantissent une meilleure fiabilité des acheminements.

o       Automne :

§         Une nouvelle gamme d’offres proposant des prestations différenciées répondant mieux aux besoins seront proposées dans le cadre de négociations commerciales.

§         Une tarification différenciée claire, en fonction du service rendu.

o       Fin d’année :

§         Fret SNCF sera en capacité de proposer Resa-Fret à 80% des clients confiant plus de 250 wagons par an.

§         Resa-Fret, c’est...

·        Un interlocuteur unique pour la gestion des commandes

·        Un système de réservation avec un véritable engagement lié à l’anticipation de la commande.

·        Une information sur le suivi de l’acheminement.

o       Chiffes clés :

§         4 grands axes

§         23 tapis roulants

§         1100 circulations quotidiennes

§         140 lieux d’échanges

§         35 groupes de gares d’origine-destination

o       Le plan Fret 2006

§         Une nouvelle organisation de la production et une approche commerciale renouvelée

§         600 millions d’euros d’investissements ; 20% de productivité

§         une qualité de service de bout en bout en Europe.

 

q       FRET SNCF renouvelle son parc de locomotives

o       1915, c’est le nombre de locomotives (1012 locomotives électriques et 903 diesels) dont dispose actuellement FRET SNCF. 183 unités supplémentaires sont prévues d’ici à 2007 en tenant compte des acquisitions et des radiations.

o       860 millions d’euros, c’est le montant du contrat passé par FRET SNCF pour l’achat de 400 locomotives diesels neuves, les Euromotive.

o       Les caractéristiques de l’Euromotive en commande :

§         Une puissance de 1600 kW, l’Euromotive peut tracter des trains de 14  tonnes. Son moteur diesel répond aux normes de pollution les plus récentes.

§         La BB 475000 peut assurer un temps journalier de service moyen de 12 heures, 365 jours par an.

§         La moyenne annuelle des parcours devrait se situer aux alentours de 150 000 km, soit environ 50% de plus que les locomotives anciennes.

§         D’une longueur hors tout de 20, 28 m et équipée de deux bogies bimoteurs (de type BB), la locomotive pèse 84 tonnes.

 

q       Ce qu’il faut savoir sur le transport combiné, ce que l’AUT Lorraine propose :

o       Il faut distinguer le transport combiné accompagné et le transport combiné non accompagné.

o       Le transport combiné non accompagné : il s’agit de transporter des marchandises d’un point A à un point B en utilisant successivement plusieurs modes de transport sans manutentionner la marchandise proprement dite lors des changements de modes mais un contenant appelé UTI (unité de transport intermodal).

Les différentes UTI sont :

§         Le conteneur maritime avec des normes de résistance et des dimensions adaptées au marché maritime et à l’économie américaine (normes ISO : 20, 30 ou 40 pieds, leur largeur n’est pas adaptée à la palettisation).

§         La semi remorque routière rendue apte à circuler sur un wagon spécialisé : le wagon poche.

§         La caisse mobile aux normes de résistance et de dimensions du code de la route dont l’intérêt réside dans le gain de productivité obtenu par la dispense de transport du train routier lors du parcours ferroviaire.

Le changement de mode de transport de l’UTI se fait par une manutention verticale dans des chantiers spécialisés contenant des voies ferrées, des aires de circulation routières et des moyens de levage de type portiques ou grues automobiles.

IL existe également des techniques dont le changement de mode transport se fait par manutention horizontale :

§         Le polyrail ou le multi-berces ou Cargo Domino : combiné avec des caisse mobiles à transfert latéral direct, c’est le véhicule routier qui supporte l’équipement de transfert.

§         Le road-railer ou le semi-rail :engin bimode constitué d’une semi-remorque routière reposant sur rails directement sur des bogies ferroviaires.

o       Le transport combiné accompagné (ou ferroutage) :il s’agit de l’ensemble des techniques qui permettent de charger des camions complet sur un train : tracteur + remorque ou semi-remorque + chauffeur.

Les différentes techniques sont :

§         Les « petites roues » ou route roulante utilisées en Suisse, Autriche, Allemagne et Italie. Cette technique consiste à transporter les semi-remorques attelées à leur tracteur sur des wagons surbaissés équipés de roues de faible diamètre.

§         Les « grandes roues » qui recourent à des bogies classiques. Cette technique consiste à adopter un wagon à poche (ou coque) surbaissée mobile qui pivote autour d’un axe central pour venir se placer en biais par rapport à la voie et permettre de charger les camions latéralement.

§         L’autoroute ferroviaire :constituée d’une infrastructure nouvelle à grand gabarit adaptée aux besoins du fret et d’un service ferroviaire de navettes pour poids lourds. Un autre concept  d’autoroute ferroviaire est possible à partir des voies existantes.

o       L’AUT Lorraine propose les axes d’action suivants :

§         Ne pas mettre en concurrence le transport combiné non accompagné et le transport combiné accompagné mais industrialiser le transport combiné non accompagné sur une distance minimale de 600 km.

      En effet, il constitue une bonne réponse pour une grande partie du marché maritime et une partie plus modeste du marché continental.

§         Prendre conscience que le seul développement du transport combiné non accompagné n’est pas  à la hauteur du problème posé, c’est-à-dire attirer les transporteurs routiers sur les rails avec leurs véhicules. 80% du fret est entre les mains des routiers.

§         Retenir un concept d’autoroute ferroviaire à partir de 300 km en retenant un concept qui repose sur un schéma d’exploitation global révolutionnant les conditions d’exploitation historiques : trains plus lourds, trains plus longs, attelage automatique pour la constitution de rames sécables, frein électropneumatique, trains plus communiquants…et offrant un service cadencé. Le fret a besoin pour survivre d’une révolution tehnologique dont les voyageurs ont bénéficié avec le TGV .

 

q       AXE NORD-SUD : la route roulante est à l’étude

o       Le rail et la route s’associent pour lancer un service d’acheminement par fer sur longues distances (plus de 650 km) alliant équilibre d’exploitation et respect de l’environnement :

Traverser la France du Nord au Sud grâce à un système de navettes chargées de remorques routières non accompagnées… Le nouveau dossier rail-route représente-t-il le renouveau de l’autoroute ferroviaire ? C’est pour évaluer la faisabilité économique et technique de ce projet que la SNCF, TLF (Transports Logistiques de France) et RFF (Réseau Ferré de France) ont lancé le 20 septembre 2004, l’association de loi 1901 « Route roulante 2006 ».

o       Une qualité de service optimale :

L’étude menée par l’association devra valider, d’ici à l’été 2005, deux données essentielles :

§         d’une part, l’existence d’une demande de la part du monde routier permettant à la SNCF d’équilibrer l’exploitation de ce service sans apport de subventions publiques.

§         d’autre part, la capacité d’apporter aux transporteurs une qualité de service optimale, avec la circulation de navettes régulières et cadencées utilisant les navettes existantes, depuis les frontières belges ou anglaises vers les frontières espagnoles et italiennes.

Créée pour être un maillon ferroviaire de la chaîne logistique routière, la route roulante permettrait aux entreprises de transport et de logistique de disposer d’une offre de services ferroviaires adaptés à leurs attentes en termes économiques et de qualité. L’envol des coûts salariaux supportés par les transporteurs, l’augmentation du poste « carburant » et la prises en compte de préoccupations environnementales croissantes liées au doublement du trafic des poids lourds dans les dix ans à venir militent en effet, pour la mise en place de cette nouvelle offre, qui devra allier respect de l’environnement et équilibre d’exploitation au service du développement durable. La route roulante renforcerait ainsi la complémentarité du rail et de la route, qui existe déjà notamment au niveau du transport combiné.

o       Un plan d’action en quatre phases :

§         Conduite de différentes études visant à identifier le potentiel de trafics et à définir les principes du montage financier de l’opération.

§         Phase d’approfondissement du projet sur l’axe choisi.

§         Menée en parallèle de la précédente, la phase 3 précise le montage juridique et financier du projet.

§         Lancement opérationnel du projet et transfert des études à l’opérateur-intégrateur du service.

o       Si les quatre phases du plan d’action s’avèrent concluantes, la route roulante pourrait devenir opérationnelle à l’horizon 2007.

 

q       Si tous ces problèmes fret vous mobilisent, rejoignez l’AUT-LORRAINE.

 

 

 

 

 

 

 

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